Cache-moineaux
Sorte d’entretoise placée entre les chevrons, lorsque ceux-ci forment une saillie : « le cache-moineaux peut reposer sur la sablière ou être posé devant celle-ci ». Il existe des caches-moineaux moulés, emboutis et contre profilés s’adaptant à divers matériaux de couverture ; ils portent alors plus généralement le nom de clausoirs. (Extrait du glossaire du charpentier)
Cambium
Tissu végétal en voie de formation, situé entre le liber et l’aubier : « chaque année, une partie du cambium se transforme en aubier, et une autre, plus réduite, en écorce ; dans le même temps, une partie de l’aubier se transforme en bois ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Cerne
Chacun des cercles concentriques qui apparaissent sur la coupe transversale d’un tronc d’arbre, et qui sont de couleur, de nature et d’épaisseur variables. Les cernes de printemps sont clairs, tendres, et plus larges que ceux d’automne. Le nombre de cerne permet de déterminer l’âge d’un arbre : « compte tenu de la croissance continue des bois exotiques, leurs cernes annulaires ne sont généralement pas apparents ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Charpentier
Homme de métier capable, selon son intelligence et son habilité, de concevoir, calculer, tracer, assembler et lever des ouvrages de charpente. (Extrait du glossaire du charpentier)
Cheville
Petit morceau de bois dur bien de fil, de section, circulaire (de 18 mm de diamètre environ), appointi à l’une de ses extrémités, et traversant de part en part un assemblage par tenon et mortaise : « la cheville agit sur la tire du tenon, et assure de ce fait une meilleur jonction de l’assemblage ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Cheville d’assemblage
Tige de fer dont l’une des extrémités est appointie, tandis que l’autre est garnie d’un trou ou d’un retour d’équerre. Elle sert à maintenir provisoirement les assemblages, lors de la mise dedans. Sa forme facilite son extraction.
Chèvre
Appareil de levage composé de deux montants (ou hanches) écartés à la base et assemblés au sommet par un boulon ; cet écartement est maintenu par des entretoises appelés épars. Lors de son utilisation, la chèvre est maintenue par deux haubans et un contre-hauban qui viennent s’amarrer à des crayons plantés dans le sol, ou à tout autre point fixe proche. Éventuellement, le contre-hauban peut-être remplacé par un pied appelé bicoq. Le cordage de manœuvre est amarré à la charge, passe dans la poulie du sommet, et vient s’enrouler sur le tambour d’un treuil, à un mètre sol environ : « la chèvre est rarement utilisé à notre époque ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Ciseau
Lame en acier trempé dont une des extrémités forme le tranchant de l’outil, tandis que l’autre extrémité se termine par une soie engagée dans le manche. Le dos de l’outil peut être plat (ciseau ordinaire du charpentier), biseauté (ciseau du menuisier) ou renforcé par un talus (et utilisé pour la réalisation de gros travaux de charpente). (Extrait du glossaire du charpentier)
Clameau
Crampon en fer à deux pointes, en retour d’équerre, dit aussi crochet d’assemblage. La forme particulière de ces pointes a pour but d’amener les assemblages à joindre, lors de la mise dedans des charpentes, afin que charpentier puisse tâter les tenons : « dans certaines régions, le clameau est employé dans des ouvrages définitifs, tandis que dans d’autres, il est utilisé uniquement dans des travaux provisoires ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Coefficient de transmission surfacique U
C’est le flux de chaleur qui traverse 1 m² de paroi pour un écart de 1°K (unité W/m²K)
Coefficient fenêtre Uw
Coefficient de déperdition pour les fenêtres, vitrage et menuiseries (unité W/m²K)
Coeur
Partie centrale du tronc d’un arbre, comprenant le bois le plus ancien, le plus dur et le plus foncé : « un bois tire à cœur lorsque débité, il se déjette en rive et se bombe du côté du cœur ». Bois à double cœur, bois dont la section transversale présente deux cœurs et un certain nombre de cernes annulaires distincts, qui appartiennent à deux troncs ou à deux branches d’importance sensiblement égale, mais dont les cernes annulaires périphériques sont communs. Bois à cœur excentré, bois dont les cernes sont plus larges d’un côté que de l’autre. (Extrait du glossaire du charpentier)
Colombage
Ensemble des poteaux placés verticalement dans les pans de bois. (Extrait du glossaire du charpentier)
Conductivité thermique (lambda)
La conductivité thermique mesure la quantité de chaleur qui traverse le matériau. Plus lambda est faible plus le matériau est isolant.
Contrefiche
Pièce de bois entrant dans la composition des fermes. Placée en position inclinée, elle s’assemble, en tête, sous l’arbalétrier, et, en pied, dans le poinçon : « la fonction de la contrefiche est de lutter contre la flèche (ou creux) que pourrait prendre l’arbalétrier sous la charge que lui transmet la panne. En étaiement, grande pièce inclinée (tronc d’arbre ou assemblage de madriers) soutenant la poussée des terres et d’un mur. (Extrait du glossaire du charpentier)
Contremarche
En escalier, pièce verticale comprise entre deux marches consécutives. Dans les escaliers à la française, la contremarche s’assemble dans une rainure pratiquée dans la marche supérieur, et se cloue derrière la marche inférieure ; dans les escaliers à l’anglaise, elle se visse le plus souvent contre un tasseau : « il existe des escaliers sans contremarches ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Corbeau
Morceau de bois, de fer ou de pierre, scellé dans un mur ou assemblé dans un poteau, et dont la partie en saillie supporte une pièce de charpente. (Extrait du glossaire du charpentier)
Cordeau
Corde très fine employée pour le tracé des épures et le réglage des charpentes au levage. Le cordeau d’épure, que l’on nomme aussi fouet, était autrefois en laine ; aujourd’hui, il est en coton, et son diamètre est de 1 à 2 mm. Le cordeau de réglage est en coton ou, mieux, en fibres synthétiques insensibles à l’humidité, laquelle risque de tendre le cordeau jusqu’à la rupture. (Extrait du glossaire du charpentier)
Coterie
Terme en usage dans le bâtiment, et particulièrement dans le Compagnonnages, pour designer les ouvriers qui travaillent sur les échafaudages, tandis que les ouvriers qui travaillent au sol sont appelés pays. (Extrait du glossaire du charpentier)
Couronnement
Assemblage des chevrons sur le faîtage de la charpente. Couronnement d’un poinçon, ensemble de coupe réalisées, suivant le lattis des versants, en tête d’un poinçon destiné à recevoir des arêtiers ou des noues, pour permettre au charpentier de régler ces derniers en hauteur, lors du levage. (Extrait du glossaire du charpentier)
Coyau
Chacun des chevrons courts placés à la base des combles à forte pente pour adoucir l’égout : « les coyaux sont taillés en sifflet et cloués sur ou contre les chevrons du comble ; par la brisure qu’ils produisent, ils donnent plus de mouvement à la toiture ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Coyer
Pièce de bois horizontale qui reçoit le pied d’un arêtier ou d’une noue. Le coyer est généralement posé à plat, lorsque le gousset est placé dans l’angle du mur, ou de chant,, lorsqu’il entre dans la composition de l’enrayure (il s’assemble alors dans le gousset, placé lui aussi de chant entre la ferme et la demi-ferme). (Extrait du glossaire du charpentier)
Croupe
Extrémité triangulaire d’un comble, comprise entre deux arêtiers : « la croupe peut être droite (ou d’équerre), biaise, normande ou alsacienne ». (Extrait du glossaire du charpentier)
Culot
Dans un poteau, motif décoratif terminant un bossage. Ce dernier procure une butée à une contrefiche ou à lien. (Extrait du glossaire du charpentier)